Les infiltrations rachidiennes sont pratiquées dans le cadre des radiculalgies compressives qu’elles relèvent de la névralgie cervico-brachiale à l’étage cervical ou des lombosciatique ou lombocruralgie à l’étage lombaire.
Elles peuvent être pratiquées “à l’aveugle” à l’étage lombaire par l’opérateur entraîné ou sous guidage de l’imagerie par le radiologue ou le rhumatologue interventionnels.

Si l’intérêt à moyen et long termes de ces infiltrations reste très discuté, leur place est relativement validée chez le patient échappant au traitement médical bien conduit et ce dans le but de “passer le cap douloureux”.
Ce bénéfice à court terme est toutefois, depuis plus d’une dizaine d’années, mis en balance avec les risques d’événements indésirables associés au soin à type accidents neurologiques graves dont la prévalence semble rare mais le pronostic souvent catastrophique.
La réalisation des infiltrations rachidiennes bénéficie désormais de recommandations de bonne pratique émises par les autorités de tutelle puis, consécutivement, par les sociétés savantes incluant les Société d’imagerie musculosquelettique (SIMS) et la Société française de radiologie (SFR).